Santé

Comment la procréation assistée peut-elle vous aider ?

 

Il existe plusieurs types de traitements de procréation assistée, appliqués selon la situation et le besoin du couple.

PMA, qu’est-ce que c’est ?

L’être humain est le fruit de l’heureuse rencontre entre un sperme et un ovule. En reproduction naturelle, après l’éjaculation, des millions de spermatozoïdes arrivent au vagin et entament un véritable parcours du combattant pour atteindre l’ovule. Les spermatozoïdes voyagent du vagin jusqu’aux trompes de Fallope, où ils rencontrent l’ovule. Sur les millions de spermatozoïdes, un seul pourra féconder l’ovule en brisant sa membrane. Une fois atteint, le sperme perd sa queue et fusionne avec le noyau de l’ovule. C’est alors qu’une réaction se produit qui durcit la membrane de l’ovule pour empêcher d’autres spermatozoïdes d’entrer. Parfois, le plus souvent en raison d’un retard de maternité, cette rencontre n’est pas si simple.

La procréation médicalement assistée PMA consiste à aider la nature à suivre son cours lorsqu’elle ne le peut pas. Est-ce un miracle ? Non, juste une série de techniques qui parviennent dans de nombreux cas à réaliser ce qui semblait impossible : une grossesse.

Techniques de reproduction assistée

Insémination artificielle

L’insémination artificielle imite simplement la reproduction naturelle dans l’utérus, ce qui permet aux spermatozoïdes d’arriver plus facilement au bon endroit au moment de l’ovulation. L’insémination artificielle est utilisée lorsque les spermatozoïdes ont des difficultés à atteindre l’utérus, soit en raison d’un obstacle ou d’un manque de quantité ou de qualité des spermatozoïdes.

Lorsque l’insémination artificielle est effectuée avec le sperme du partenaire, on parle d’insémination artificielle par conjugaison (IAC). Lorsqu’il n’est pas possible de récupérer suffisamment de sperme du partenaire, ou simplement lorsqu’il n’y a pas de partenaire masculin, un donneur anonyme est recherché.
Ceci est connu sous le nom d’insémination artificielle par donneur (IAD). Cette technique est relativement simple et offre de très bons résultats. Malheureusement, parfois, les choses ne sont pas aussi faciles et nous devons recourir à la fécondation in vitro.

Insémination artificielle (IAC)

L’insémination artificielle avec le sperme du partenaire implique la mise en place dans l’utérus des spermatozoïdes du partenaire préalablement sélectionnés à partir d’un échantillon.
Insémination artificielle (IAD)

L’insémination artificielle avec le sperme d’un donneur a lieu en plaçant le sperme d’une banque de sperme dans l’utérus.

La fécondation in vitro

La fécondation in vitro permet de féconder un ovule avec un sperme en dehors de l’utérus, en laboratoire. Si les ovules de la femme sont en bon état, ils sont prélevés et un sperme est inséré dans chaque ovule avec une fine aiguille pour le féconder. Ceci est connu sous le nom d’ICSI pour son acronyme en anglais (Intra Cytoplasmic Sperm Injection).

Une fois fécondé, l’ovule devient préembryon et est placé dans l’utérus pour poursuivre son développement. Lorsque des altérations du sperme sont suspectées, nous devons regarder de plus près pour ne sélectionner que les spermatozoïdes morphologiquement sains. Ceci est connu sous le nom d’injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes morphologiquement sélectionnés ou IMSI pour son acronyme en anglais (Intracytoplasmic morphologically-selected sperm injection).

Comme dans l’insémination artificielle, dans la fécondation in vitro, le sperme peut être celui d’un partenaire ou d’un donneur anonyme. Il est possible qu’une femme ne produise pas d’œufs ou que ceux produits ne soient pas en bon état. Dans ce cas, un donneur anonyme fait don du sien et, comme dans le cas précédent, est inséminé avec le sperme du partenaire ou d’un donneur et inséré dans l’utérus pour poursuivre le développement.

Avec cette technique, six femmes sur dix prennent leur décision de maternité.